Une étude menée par une équipe française à partir de la cohorte française CONSTANCES a étudié l’association entre risque d’AVC et exposition à un temps de travail prolongé, soit plus de 10 heures par jour au moins 50 jours par an. Et leurs constats font froid dans le dos… Explications.
Association entre risque d’AVC et exposition à un temps de travail prolongé
Une étude menée conjointement par une équipe française de l’hôpital Raymond-Poincaré AP-HP, de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, de l’Université Paris-Saclay et de l’Inserm, en collaboration avec des équipes américaines, européennes et japonaises a étudié l’association entre le temps de travail prolongé et le risque de survenue de maladies cardio-vasculaires ou d’accidents vasculaires cérébraux. Pour ce faire, l’équipe de recherche s’est servie des données de la cohorte CONSTANCES, basée sur l’âge, le sexe, le temps de travail et le tabagisme. Ces données ont été complétées par un entretien médical afin d’identifier d’autres facteurs de risques cardiovasculaires et d’éventuels précédents accidents vasculaires cérébraux (AVC).